aXouille au pays d'Oz

Pour tout fan de science fiction qui se respecte il est une sélection de films incontournables et parmi ceux-ci se trouve l’excellent Gattaca (alias Bienvenue à Gattaca pour le public français).

Film américain (les maîtres de la SF) de 1997, dirigé par Andrew Niccol, Gattaca est un chef d’oeuvre du genre. L’esthétique est parfaite, épurée, froide car métallique mais également stylée (les voitures surtout). Les acteurs : Ethan Hawke, Uma Thurman, Jude Law, Gore Vidal, Loren Dean et Xander Berkeley ont tous été parfaitement castés.

L’histoire : dans un monde où la génétique sert d’entretien d’embauche, pas un cheveu ne dépasse ! Et pour cause, cela peut être utilisé contre vous pour un petit contrôle d’identité. L’humanité est classée en deux classes : la première accède à tous les postes intéressants, ce sont les personnes ayant été génétiquement conçus pour être parfaits ; la seconde classe se voit restreinte aux jobs non gratifiants comme techniciens d’entretien. Vincent Freeman (Ethan Hawke) n’a pas eu la chance d’être génétiquement sélectionné, ses parents ayant choisi la conception naturelle. Son petit frère Anton (Loren Dean) a un meilleur avenir tracé devant lui car lui a été génétiquement sélectionné parmi plusieurs embryons conçus. A mesure que les enfants grandissent ils se mesurent de plus en plus l’un à l’autre et à force de continuellement perdre, Vincent décide de partir vivre sa vie tout seul et tenter de réaliser son rêve : partir dans l’espace. Mais son ADN pose problème alors la seule solution pour intégrer un groupe d’astronautes est de voler l’identité génétique  de quelqu’un lui ressemblant, en l’occurence Jude Law. Vincent va-t-il réussir à réaliser son rêve de partir dans l’espace ou être démasqué au premier contrôle ?

Le titre du film GATTACA est un séquençage ADN (G pour Guanine, A pour Adénine, T pour Thymine et C pour Cytosine) : excellente idée de titre pour un film génétiquement programmé à réussir dans le genre de la science fiction !

Si vous n’avez pas encore vu Gattaca, qu’attendez-vous ? Il n’est pas trop tard pour voir ce classique !!

Anecdote people : le film a vu la formation du couple Hawke-Thurman qui a été marié pendant 7 ans, durée relativement longue pour un couple hollywoodien.

Zooey Deschanel est une habituée des films indépendants, alors que sa soeur Emily est la star de Bones et est donc catégorisée "actrice TV".

L'histoire : Tom Hansen est dessinateur de carte de voeux. Il aurait rêvé faire carrière comme architecte mais la vie en a décidé autrement. Les jours se suivent et se ressemblent jusqu'à ce que Summer soit embauchée par sa boite. C'est le coup de foudre pour Tom mais il ne sait pas comment s'y prendre pour la conquérir. Summer est difficile à cerner...    

Le motto du film est : ceci n'est pas une histoire d'amour mais une histoire sur l'amour. Le concept n'est donc pas de parler d'un couple mais du fait de tomber amoureux et de vivre une rupture et rebondir. La vie, quoi ! Pratiquement tout le monde a déjà vécu les situations où se trouve le héros Tom Hansen joué par le trés "indie" Joseph Gordon-Levitt. Résultat on s'identifie très vite à son personnage et on est vite pris dans l'histoire. Le film n'est pas une idéalisation de la vie, mais la vie elle-même, avec ses hauts et ses bas.

Verdict : un film rafraichissant qui change de toutes ces comédies romantiques gnangnans ! A voir donc !

Ce n'est pas le casting "prestigieux" qui fait la qualité d'un film... Et encore faut-il s'entendre sur le terme "prestigieux"... Certes la réputation de Pierce Brosnan n'est plus à faire, il est une star accomplie du box office, James Bond en est le meilleur exemple. Cette année encore il était à l'affiche du dernier Polanski : The Ghost Writer. Chris Cooper n'est pas un débutant non plus (The Patriot, American Beauty, The Horse Whisperer etc.). Lena Olin et Emilie de Ravin sont des actrices surtout connues pour leur rôle dans des séries, respectivement Alias et Lost. Quant à Robert Pattinson... inutile d'en dire plus.

Le topo du film : vivre le moment présent et se débarrasser du fardeau du passé. Oubliez le meurtre de sa mère qui a eu lieu devant ses yeux, ne plus penser au suicide de son frère aîné... facile à dire, plus difficile à faire ! Mais quand on s'aime, on se soutient mutuellement n'est-ce pas ? Bien gnangnan tout ça... 

Attention spoiler : comme le film se veut psychologique et moralisateur, la fin ne pouvait être que "triste" : le héros Robert Pattinson meurt bêtement dans l'attentat contre le World Trade Center alors qu'il venait enfin de faire la paix avec son passé et son père. Heureusement tout le monde va s'en remettre, la morale du film est sauve !

What The Hell is wrong with these Americans ? On ne voit même pas ce que les attentats du 11 Septembre 2001 viennent faire dans l'histoire, ça tombe comme un cheveu sur la soupe. La fin aurait été plus intéressante à mon avis si Robert, qui doit mourir, avait été tué dans un accident x ou y. Mais bon, on connait nos amis d'outre-Atlantique et on sait qu'ils sont traumatisés pour des siècles de ce fameux 11 septembre alors on leur pardonne ce pathos trop facile.

Mon avis : ne perdez même pas le temps de penser aller le voir ! Si vous êtes une grande fan du vampire alors on vous pardonne... 

La science fiction c'est un genre que les américain affectionnent particulièrement et avec la sortie en décembre de cette année de Tron The Legacy, je me devais de voir le premier opus du même nom.

Pour avoir vu la bande annonce du film à sortir, j'avais déjà quelques idées en tête sur le film de 1982 et à ma grande satisfaction les graphisme du film sont totalement respectés par le futur opus !! Clairement le film de 2010 va pousser la barre visuelle à max mais je peux vous dire que le film de 1982, replacé dans son contexte technologique est un vrai bijou !!

L'histoire :

Kevin Flynn (Jeff Brifges) est un ancien employé de la société de software ENCOM et il est désormais gérant d'une arcade de jeux. Flynn a essayé d'infiltrer le système centrale d'ENCOM pour prouver que le directeur Ed Dillinger lui avait volé 4 jeux vidéos dont il était l'auteur. Mais le super ordinateur "Master Control Program" a réduit les efforts de Flynn à néant et contrôle la majorité des programmes informatiques. Une nuit, l'ex petite amie de Flynn, Lora et son petit ami l'as informatique Alan Bradley vont aider Flynn a infiltrer ENCOM afin de neutraliser le Master Control Program grâce au programme de sécurité qu'a mis au point Alan : TRON. Mais le MCP convertit Flynn en données numériques et l'importe ainsi dans l'ordinateur. Flynn se retrouve alors piégé dans une monde électronique que le MCP contrôle avec son homme de main diabolique Sark. Dans ce monde, les programmes informatiques sont les alter-égos (avatars comme qui dirait) de leurs créateurs et doivent s'affronter dans des combats de gladiateurs. Avec l'aide de Tron, un héroïque programme de sécurité et son amant, Yori, Flynn va chercher à détruire le MCP pour revenir dans le monde réel.

Il est clair que le film a vieilli, mais pour un fan de SF cela ne pose pas de problème. C'est surtout la mode vestimentaire qui trahit le film, surtout les épaulettes aux vestes... On était aux balbutiements de l'informatique et l'on ressent bien l'engouement que la société d'alors avait pour ce nouvel outil devenu indispensable au XIXe siècle. L'intelligence artificielle est un thème récurrent et une peur qui vraisemblablement est toujours très présente dans les esprits (I.A., Battlestar Galactica, 2001 L'odyssée de l'espace en sont quelques exemples).

A noter : la partie de pelote basque numérique !

A voir avant de découvrir le prochain opus dont la bande annonce est ici.

Avis aux fans de Jennifer Aniston, son film Management, sorti en 2008 aux States, va arriver en France après 2 ans d'attente.

Steve Zahn n'a pas une tête de premier made in Hollywood, il fait penser à un petit garçon qui a grandit trop vite mais qui a gardé sa bouille de môme. Du coup on ne l'imagine pas trop en lover mais plutôt en loser. Et c'est un peu son rôle dans ce film. Il est le fils d'un couple de gérants d'un motel. Il est l'homme à tout faire et n'a pas de vie en dehors du management de l'hôtel familial. Jusqu'à ce qu'il rencontre Jennifer Aniston. Elle vend des oeuvres d'art pour des entreprises et voyage régulièrement de ce fait pour vendre à des boites un peu partout aux States. Mike (Steve Zahn) est intrigué par cette nouvelle cliente et tente de l'impressionner en lui offrant une bouteille de vin (de la piquette, les américains n'ont décidément pas le nez pour les spiritueux). Il la met mal à l'aise plus qu'autre chose mais il remet ça le lendemain. Afin de détendre l'atmosphère Sue (Jennifer) lui offre de but en blanc l'opportunité de toucher ses fesses après que Mike lui dise qu'il a remarqué son postérieur au premier instant. A parti de là, Mike est amoureux mais la belle rentre chez elle. Il va quitter sa vie d'avant pour la retrouver, tenter de l'impressionner et  la conquérir... C'est sans compter sur l'ancien petit ami de Sue, Jango joué par Woody Harrelson, un ex punk.

Le film manque cruellement de rythme. Le jeu des acteurs est plat à l'exception de Woody Harrelson. Pourtant le début du film aurait pu laisser présager quelques répliques intéressantes, mais cela ne décolle pas. Le film est lent. Seule la scène du toucher de postérieur n'est pas mal. Cela fait peu sur un film d'une heure et demi !

Pas très réussi ce premier film du réalisateur Stephen Belber et c'est clairement le script qui pèche.